Niederhelfenschwiler Beeriapfel

Synonymes: Beeriapfel

La pomme Beeriapfel est connue depuis deux cents ans. Elle est originaire de Niederhelfenschwil dans le canton de Saint-Gall. C’est une excellente pomme de pressoir sucrée très connue localement. Elle convient aussi à la consommation fraîche.
FRUCTUS a élu la pomme Beeriapfel de Niederhelfenschwil variété fruitière de l’année 2022. Pour en savoir plus sur la variété et son histoire et pour télécharger le prospectus, consultez ce lien.
Sur Boutique, vous pouvez acheter des timbres-poste à l’effigie de cette variété.
Dans le cadre du programme de promotion PROGR, un jus de pomme monovariétal de Pomme Beeriapfel a été confectionné et mis sur le marché. C'est une première. La chaîne de valeur a été mise en place en collaboration avec la commune éponyme, le pressoir du village et les agriculteurs locaux qui continuent le programme. Le jus de pomme gazéifié est en vente dans les trois épiceries villageoises de la commune.
Culture : Variété très rustique. Entrée en rendement tardive. Vigueur végétative faible et alternance.
Le portrait variétal élaboré par FRUCTUS/Agroscope décrit la variété en détail (pdf à télécharger).

Fiche d'information

Utilisation Pomme de pressoir, à cidre (acide)
Goût équilibré, finement aromatique
Calibre moyen, hauteur 54 mm, diamètre 60 mm
Coloration des fruits Couleur de fond: jaune vert. Coloration secondaire: rouge, rouge foncé
Conservation se conserve jusqu’en février en chambre froide
Date de floraison moyenne
Date de maturité moyenne à tardive
Sites d’altitude* p.i.
Sensibilité aux maladies
Tavelure modérément sensible
Oïdium modérément sensible
Feu bactérien Essais sur pousse : attaque modérée à moyenne (2 essais)
Marssonina p.i.

*La culture en altitude : Au Nord des Alpes, la plupart des variétés de pommier prospèrent en plein vent sans problème jusque vers 700 m d’altitude. En station de plus grande altitude, jusque vers 1000 m, les variétés à maturité tardive et surtout les cultivars sensibles au gel sont à proscrire. Au-delà de 1000 m d’altitude, il faut soit un emplacement protégé, contre une maison par exemple, soit des variétés spécialement adaptées aux sites d’altitude. La situation se complique à partir de 1200 m d’altitude, mais même là il reste possible de cultiver des pommiers, à condition de choisir la variété et l’emplacement de manière judicieuse. La règle de base veut que chaque centaine de mètres d’élévation supplémentaire retarde la floraison et la récolte de près d’une semaine. Si la mention « inadapté » figure dans le portrait, les informations certifiées que la variété supporte l’altitude manquent.

Les sources de données : Les fiches variétales ont été rédigées sur mandat de l’OFAG chez FRUCTUS et Agroscope dans le cadre d’un volet de programme du Plan d’action national pour la conservation et l’utilisation durable des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture PAN-RPGAA. Ce programme de FRUCTUS est financé par l’Office fédéral de l’agriculture.
Les descriptions des variétés sans fiche variétale ont été rédigées par des spécialistes de FRUCTUS sur la base de la littérature pomologique et d’observations empiriques.