Synonymes: Böhmische Birne, Bäumschbirne, Schwabenbirne, Mädlesbirne
La première description de cette variété de poire à moût très ancienne sous l’appellation « Poire de Bohème » par le pomologue Jean Bauhin remonte à 1598 La poire Palmisch s'est diffusée surtout dans le Bade-Wurttemberg, en Autriche et en Suisse. Le port de l’arbre évoque celui du chêne.
Un portrait variétal détaillé figure dans la Liste de variétés pour l'arboriculture extensive de FRUCTUS : Variétés de poirier rustiques
Utilisation | Poire à moût, de distillerie, à sécher |
---|---|
Calibre | petit à moyen |
Conservation | Ne se conserve pas |
Date de floraison | hâtive |
Date de maturité | mi-hâtive |
Sites d’altitude* | p.i. |
Tavelure | moyennement sensible |
---|---|
Feu bactérien | modérément sensible |
*La culture en altitude : Au Nord des Alpes, la plupart des variétés de poirier prospèrent en plein vent sans problème jusque vers 700 m d’altitude. En station de plus grande altitude, jusque vers 1000 m, les variétés à maturité tardive et surtout les cultivars sensibles au gel sont à proscrire. Au-delà de 1000 m d’altitude, il faut soit un emplacement protégé, contre une maison par exemple, soit des variétés spécialement adaptées aux sites d’altitude. La situation se complique à partir de 1200 m d’altitude, mais même là il reste possible de cultiver des poirier, à condition de choisir la variété et l’emplacement de manière judicieuse. La règle de base veut que chaque centaine de mètres d’élévation supplémentaire retarde la floraison et la récolte de près d’une semaine. Si la mention « inadapté » figure dans le portrait, les informations certifiées que la variété supporte l’altitude manquent.
Les sources de données : Les descriptions ont été rédigées par des spécialistes de FRUCTUS sur la base de la littérature existante et des valeurs empiriques recueillies dans le cadre du projet FRUCTUS-plus, avec le soutien financier de l’Office fédéral de l’agriculture et d’autres donateurs.